Les origines du nom

D’après l’histoire – ou la légende – la commune aurait été baptisée Saint-Chéron en hommage à un romain dénommé Caronus (devenu Chéron) qui, après de brillantes études à Rome, se convertit au christianisme et vint en Gaulle via Marseille pour prêcher la foi chrétienne.

Assassiné par des brigands sur la route d’Ablis à Chartres le 5 des calendes de juin en l’an 98 après Jésus Christ, il fut canonisé à Chartres vers l’an 800. Cette même légende raconte que ce saint, roi (Brenn) des Carnutes, aurait appartenu à un groupe de 3 prêtres envoyés par Saint-Denis pour évangéliser l’Ile-de-France sud.

Au nord, ce fut Saint Eleutère pour les Parisiis, le second fut Saint Yon pour les Senons, et le troisième Saint-Chéron pour la région des Carnutes (Chartres). Aucun document attesté ne peut cependant nous assurer de la véracité de cette histoire. Les opinions divergent et l’existence même de ce saint est remise en question. Certains auteurs pensent même qu’il ne s’agit que d’un sujet de composition donné vers le IXe siècle aux élèves de la maison d’éducation, dans le style « Parlez-nous d’un Saint ». Dans cette hypothèse, Saint-Chéron serait sorti tout droit de l’imagination fertile d’un étudiant inspiré…

Quoi qu’il en soit, Saint-Chéron s’appelait Saint Chéron Montcouronne en 1200 (100 habitants), Saint-Chéron Baville de 1786 à 1789, Rocher les Pins de 1789 à 1794 (1020 habitants), et enfin Saint Chéron depuis l’an IV, c’est-à-dire 1795 (1096 habitants).